La campagne de Benetton a fait polémique en Italie, l'inscription " HIV positive "ne fait pas fureur jusqu'à choquer les associations de lutte contre le SIDA qui ont décidé d'assigner en justice la marque.
Le délit?
Ses publicités : des fesses tatouées d’un " H.I.V positive " dans l'humanité et sur plusieurs panneaux d’affichage des stations de métro et du boulevard périphérique parisien. Le groupe « United colors of Benetton » signe la photo, sans aucun autre commentaire, juste des tatouages qui fait référence à celui des animaux dans les abattoirs ou celui des prisonniers de camp de concentration.
Dans la logique de la campagne, deux autres déclinaisons ont été réalisées : celle d'une photo d'un bras avec le même sigle ainsi que le sexe d'une femme, on y retrouve alors les trois voies principales de contamination.
“Ces photos sont autant de métaphores illustrant la discrimination dans la publicité pratiquée par la société à l’égard de ceux qui sont différents” déclare Luciano Benetton.